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Affichage des articles du novembre, 2014

Car c'est ce que je suis

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Il y a là, en moi, des silences trop précieux pour être brisés Des choses que tu ne sauras probablement jamais Oui je veux faire de toi l'homme de ma vie Mais il te faudra aussi être le frère, l'amant, et l'ami Si tu n'en comprends pas l'importance Que tu ne voies pas comme parfois, mon cœur peut se faire lourd Alors, cet idéal que tu as de moi tournera court Si tu ressens tout cela comme une futilité Ne dis rien, Je ne me sens pas la force d'une autre déception Accorde-moi juste ton épaule, je veux m'y reposer Quelques instants de répit sans désapprobation Et si par hasard, je te raconte mes bleus Accorde-moi ton silence, je ne t'aimerai que davantage Je pourrais t'accorder bien des aveux N'effacer aucun mal ni aucun mirage En auras-tu la force ? Ne te sens pas le devoir de refermer mon écorce ... Car c'est ce que je suis !

Femme

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  Toi cette guerrière, dont les cris sont silence Ton agonie ne s'est jamais fait entendre Bien que sans cesse tu partages ta souffrance Et que ton cœur soit sur le point de se fendre Rien n'y change Sans cesse on exige de toi la patience et ce, sans vendange Car tu es mère, car tu es épouse, car tu es sœur En aucun cas ne se reflète en toi la Femme au grand cœur Non pas par ta faute Mais parce qu'ils sont orgueilleux S'imaginent-ils seulement leur vie sans que tu les réconfortes? Ont-ils remercié DIEU pour ces nuits où tu veillais sur eux ? Tu n'attends pas grand-chose, Juste peut être un merci Ou un peu de respect Mais ce n'est rien si tu n'as rien de tout ceci Même si ton cœur continue de saigner Car tu comprends tout
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TES SILENCES Je ne me pardonnerai jamais ce jour ou je t'ai vu pleuré Je me suis jurée de toujours te protéger Mais j'ai failli à cet objectif que je m’étais fixé Lorsque de tes yeux les larmes ont coulé Le cœur haletant J'ai su ... Tu es un survivant  Comme pour moi, le silence est dû Il est une barrière face au monde Ce qui permet de sourire même quand rien ne va ... Je préfère vivre seconde après seconde Et si réellement tu es comme moi, alors c'est ainsi que tu avanceras Ai-je au tort de t'élever de mes mains ? Peut-être que sans moi ,tu aurais affronté la vie mieux que ça Malgré tout je continuerai à me battre pour tes lendemains, Veillerai à ce que tu trouves cette paix que je n'ai pas eue...

RaPeLlE à L'eNfAnCe

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Un rappel à l'enfance  Quelques instants d'insouciance Petits moments d'innocence Sans penser aux conséquences Une balade sur les rives du souvenir Lorsqu'on ignorait ce que cachait l'avenir Nos corps dansant sous un soleil d'été qui appelle à rougir  Le rouge des coquelicots qui soulage les soupirs Des émotions sincères et vraies  " Je t'aime pour l'éternité" Les blessures vite oubliées " C'est celui qui dit qui est"  1,2, 3 C'est toi le chat  4,5, 6 ça sera toi  7,8, 9 Tu es à moi  10 L’âge adulte est déjà là

Triste époque

Je n'ai pas combattu d'adversaire plus difficile que mon âme; une fois je perds, une fois je gagne. [S. Ath-Thawri] L'humilité de ma condition de simple humain, s'est rappelée à moi Comment avais-je pu oublier ? si vite, si aisément ... Elle m'avait pourtant appris que rares seront les fois où je gagnerai mes combats Que chaque pas serait une leçon que je devrai garder précieusement L’orgueil fut ma perte, ma clef pour les enfers Je n'ai jamais eu à renoncer à aussi cher Peu à peu je disparaissais, effacée par les compromis Jusqu'au jour où rancœur et colère s’emparèrent de ma vie Aujourd'hui, mes blessures cicatrisent Mais mon monde agonise Longtemps, il m'a fallu avancer en montrant patte blanche Le monde ayant perdu de son innocence J'ai pris sur moi de renoncer à l'idée d'une quelconque revanche J'ai veillé à ne pas être une pierre de plus à cette noirceur immense J'ai vendu mes désirs les plus chers, Et mes rêves les ...

Premier amour Déçu

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Tel un louveteau naïf, son flair n'est pas encore aiguisé Pauvre incrédule qui n'avait jamais connue l'amour ! Il ignorait tout de ses vicissitudes, de ses vils pièges, sa capacité sournoise à déguiser le plus affreux en miel. Ses flammes froides qui donnent de nouvelles couleurs au jour. Bercer pas des airs inconnus, rien n'annonça tout ce qu'il devra sacrifier : les nuits blanches à repensé chaque minute Les "si j'avais su" "j'aurais dû" Le ventre nouait à l'idée que la vie ne soit plus jamais pareille L'idée me traverse, et si je ne t'avais pas connue ? Aurais-je perdu autant ? Est-ce parce que c'est toi ? ou bien l'amour est ainsi fait ? Les cicatrices se referment mais la douleur rappelle sans cesse Puis viendra le jour où ... " Les femmes sont toutes les mêmes! Plus jamais il n'ouvrira de porte Car son petit cœur n'est plus aussi clair Le sang qui s'y verse portera éternel...