Nostalgie

Je veux partir loin de tout
Loin de ce qui parée, être nous
Pourtant, si différent de ce que nous étions autrefois
Tu étais mon chez moi
Je pouvais voir l'avenir dans tes yeux
Nous pouvions porter le monde, à nous deux
Je pensais que moi seul pouvais te combler
Que nous pourrions guérir le monde de ses plaies
Nos conversations avaient le goût d'un soleil de printemps
Il raisonnait une mélodie d'enfants
Désormais, Je n'entends que le silence
Un air de Mozart, illustration de notre décadence
Nos yeux se croisent et il ne reste plus que l'usure
Des sourires qui ne sont plus qu'habitudes et usage
Deux cœurs, qui ne dansent plus à l'unisson
Tout n'était-il qu'illusions ?
Toutes les chansons ont une fin
Sans renier tous ceux à quoi je tiens
Je vais de l'avant
De grâce cessons les faux-semblants !

Commentaires

  1. Magnifique très touchant machallah ... Une profonde émotion en partage pour une souffrance qui ne peut que se constater et se subir avec lequel il faut composer malgré tout et avancer dans le brouillard de nos souvenirs pour enfin voir l'avenir...

    Merci pour ce partage

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