Ma plume... Ma SURVIE

Quelques mots De belles paroles en cadeaux Quelques bribes de souvenirs Ici et là, j'ai figé ton sourire  Ces images de toi qui emplissent mes tiroirs Faisant ainsi déborder ma mémoire C'est tout ce qu'il me reste au final Plus amères sont les larmes qui ne coule pas  Excuse moi, mais je préfère tout de même les garder pour moi  Ce troue béant qui cause mes souffrances  Seule preuve crédible de ton existence  Un véritable fardeau au quotidien  Mais j'assume puisqu'ainsi est mon destin  C'est tout ce qu'il me reste au final  Ton optimisme incorrigible  Faisait de toi mon "Héro invincible"  Je me souviens de ce géant de coeur  Jamais pris par la folie des grandeurs  Je ne défierai aucune loi Consciente de ce monde qui se dérobe sous mes pas C'est tout ce qu'il me reste au final  Qui m'apprendra désormais ? Lutter, me relever et continuer Je devrais sans doute lâcher prise  Mais toutes ...

Quand j'étais petit, ma mère m'a dit que le bonheur était la clé de la vie. À l'école, quand on m'a demandé d'écrire ce que je voulais être plus tard, j'ai répondu "heureux". Ils m'ont dit que je n'avais pas compris la question, je leur ai répondu qu'ils n'avaient pas compris la vie. John Lennon   J'ai pour longtemps chercher la voix à suivre   À la recherche du bon et du juste    Lutte acharnée pour comprendre ce que "vivre" veut dire   Mais le bonheur n'est-il pas d'en finir avec la lutte ?    Nous voulons être grand avant même d'en avoir fini avec l'enfance   Une fois l'innocence perdue nous supplions pour quelques gouttes   d'inconscience   Et si le bonheur résider dans la simple volonté d'être heureux ?   Peu importe l'heure et l'âge    Vivre pour soi sans se plier aux adages    Fuir les conformités, puis devenir auteur de ses propres lois    Ne pl...

Si j'avais pu être muette De mes mots ne pas être la marionnette Soumis au silence plutôt qu'à l'aveu ? Je me serai épargné bien des bleus ! Tous ces mots donnés Ces "je t'aime" non partager Soumis aux remords et aux regrets Toutes ces peines qui ne m'ont pas épargné ! Les mots usés  Ils ne font plus office de vérité  Si seulement j'avais su observer le silence  J'aurais pu prévenir ma décadence  Me voilà ta soumise  Sans même être ta promise Esclave de tes belles promesses  D'une main tu caresses de l'autre tu casses À genoux, à tes pieds Car j'ai fait l'erreur de trop avouer  Je reste accroché à ton regard Dans l'espoir qu'à ton tour tu deviennes bavard Je t'ai tendu là le bâton pour me battre Les pleins pouvoirs pour m'abattre Car j'ai tout dévoilé J'ai tout donné Ces millions de mélodies que l'on entend plus  Car elles sont l'outi...

J'ai appris à courir avant même de savoir marcher Pensant que seule la fuite pouvait m'épargner De ces autres, qui ne penser qu'à me briser  Ou juste me rendre esclave de leur volonté  Dans ma hâte de grandir Je n'ai jamais pensé à ralentir  Je m'y suis brûlé par endroits  Puis je me suis raccrochée à ma foi Quelques leçons de gagner  Mais le prix était élevé  Seul responsable de mes actes  Donc la seule à blâmer, de leur impacte Toutefois j'aurais aimé qu'on me prévienne  Qu'on me retienne  Qu'on me dise ne te fatigue pas  La vie a ses propres lois  Tu ne pourras pas toujours faire le poids  Alors vas-y pas à pas  Pour apprendre Il faudra voir et entendre  Te voilà avertie ! 

Je n'ai pas toujours su trouver ma place Je n'ai pas toujours su garder la face J'ai dû prendre les armes avant même de comprendre J'ai dû prendre conscience avant même de quitter l'âge tendre Ignorante ; c'est mon âme, que je mettais à prix Sans cesse pour le bien d’autrui Les âges ont passé L'heure des constats est arrivé : À genoux , Sans plus la force de tenir debout ! Et pourtant, Mon cœur EST encore du nombre des vivants Cependant ! Quelque peu condescendant, Car bataillant entre amour et orgueil  Et pour cause trop souvent, de lui-même il dut faire le deuil  Résultat : Moi, qui ne sais plus quel sera mon prochain pas ! Le cerveau paralysé,  Car le cœur et l’âme ne cessent de batailler  Conclusion ! Je ne me fais plus d'illusions  Mais DIEU merci  Ma foi me raccroche à la vie 

J’ai appris que la capacité intellectuelle de comprendre n’offre pas toujours la force émotive de supporter.   J’ai appris la fatigue de vivre et la force de l’espérance.     Tariq RAMADAN Mon amie me dit que je suis bien à plaindre  Que par le passé je suis habité  Que sur mon avenir je ne peux compter Quel genre d'ami est-ce, me direz-vous De vous à moi je vous l'avoue  Il est certainement le plus honnête Trop longtemps mes blessures ont saigné  Trop longtemps je suis resté paralyser Par ces fléaux du passé qui régissent ma mémoire  Alors l'avenir, comment y croire ? Est-ce parce que j'ai manqué de forces ? Ou juste l'usure qui ronge mon écorce ? Voir, comprendre, analyser  Ne donnent pas toujours les armes pour lutter Je semble sombré  Mais ma patience a longtemps été mon bouclier  Alors, j'espère que je saurais encore me relever 

Si un jour tu crois trouvé une raison à l'amour sache alors, que ça n'est que pure folie ! Si un jour tu crois savoir pourquoi tu m'aimes alors, sache que ça n'est pas de l'amour ! Croire que toutes les réponses sont à portée de main Ou que l'âge fait la sagesse Confondre entre amour et tendresse Penser qu'on est réellement auteur de nos destins Le fou jure être sain d'esprit Tant-dit que l'homme de raison se remet en question À ce jour, comment distinguer lequel est qui ? L'esprit s'égare aux files des saisons  On aime croire les bonnes paroles des anciens Mais la seule chose dont on peut être certain... Rien n'est jamais certain ! Qui peut le dire après tout ? Mais c'est ce qui fait que sa en vaux le coup ! Ce qu'on croit, n'est pas toujours ce qui est Beaucoup continuent de prier  Mais si pour une fois nous évitions de réclamer . Et si pour une fois nous disions "Merci mon DIEU de ce que ...

Je veux partir loin de tout Loin de ce qui parée, être nous Pourtant, si différent de ce que nous étions autrefois Tu étais mon chez moi Je pouvais voir l'avenir dans tes yeux Nous pouvions porter le monde, à nous deux Je pensais que moi seul pouvais te combler Que nous pourrions guérir le monde de ses plaies Nos conversations avaient le goût d'un soleil de printemps Il raisonnait une mélodie d'enfants Désormais, Je n'entends que le silence Un air de Mozart, illustration de notre décadence Nos yeux se croisent et il ne reste plus que l'usure Des sourires qui ne sont plus qu'habitudes et usage Deux cœurs, qui ne dansent plus à l'unisson Tout n'était-il qu'illusions ? Toutes les chansons ont une fin Sans renier tous ceux à quoi je tiens Je vais de l'avant De grâce cessons les faux-semblants !

C'est aussi délicieux que la chaleur d'un feu en plein hiver C'est aussi brûlant qu'un soleil de juillet en plein désert L'amour m'a pris de  court Quel vautour ! La folie avait raison Il a pris ma raison  chut ! ! ! Le voilà ; Que veut-il de moi ? Je l'entends  respirer C'est si beau ! On se laisserait volontiers tenter NON ! Stop ; Arrête Vas-y FONCE ; ne  reste pas inerte Quel dilemme ! Cédé ou prendre les armes  . Voilà qu'il éveille en moi un feu de joie Il raisonne des airs qui me laissent coi  Je dis OUI, c'est décidé ! Me voilà amoureuse et  comblée

Je crie Asile ! Je pars en exil; À la recherche d'une terre moins Hostile D'une nature moins Vile. Chanceux est le simple d'esprit Ignorant tout de son agonie Suis-je victime de la folie Si je rêve d'une meilleure vie . Je n'ai plus le choix J'entends les dernières notes de mon trépas Trop long, fut mon combat Il est temps de faire sonner le glas Déposer les armes Je ne serai pas de ceux qui tourmentent les âmes. Responsable des millions de drames Signant la fin des Hommes La paix n'est plus qu'un rêve dont on ne rêve plus La tolérance, était autrefois tant voulue Mais on ose plus; l'heure du changement est venue Avant que l'on nous dit : NOUS VOUS AVIONS PRÉVENUS

Du meilleur découle le pire Le coup de grâce fut porté par ceux la même que j'ai aimée De mon âme, de mon cœur, de mon être j'ai tout donné Dans le moindre détail, même un simple sourire J'ai offert innocemment, consciemment Amour et amitié Vérité et sincérité Ma récompense a été de me brûler, ardemment ! Je ne fus qu'un pion, entre les mains de ses autres Suis-je celle à blâmer ? D'avoir tant concédé D'avoir considéré ma vie comme vôtre Me voilà à genoux Vengeance ou pardon ? La rancune abrite un goût aussi amer que l'abandon Mais du meilleur que j'ai donné est né le mal qui est devant vous !

" L'homme est un loup pour l'homme. " Thomas Hobbes   Sa nature la plus encrée ? Un grand mystère Il faut se l'avouer, on ne sait à qui se fier La haine née bien de quelque part ; vient-elle de sa misère ? C'est selon les règles qu'il faut jouer Les masques sont de rigueur Nul ne porte son vrai visage Ce, depuis la nuit des temps j'en ai bien peur Les erreurs de nos pères et mères pour héritages Vanité, quand tu nous tiens ! ! ! Se croyant à l'abri Nous jouons du mensonge avec un esprit malin Mais on ne trompe que soit, à trop vouloir tromper autrui Générosité, bonté, humanité Étendue, jusqu'à la limite du sacrifice  de  soi La corde raide ; enfin les vrais visages sont révélés Le pire pour le pire, la vérité est enfin là Prêt à porter les armes Prétextant la défense Mais l'offensive ne dérange en rien sa conscience d'homme Pour un détail, il pourrait renoncer à toute clémence Qui peut encore prétendre ne vouloir que le bien de...

Passion et folie Amour sanglant Déraisonnable on me dit C'est fort troublant Aimer à en souffrir Où est la logique ? Pour le meilleur, mais surtout pour le pire Cœur et raison ; voilà un combat épique bien que typique ! Rien de nouveau, tel est sa nature Sadique à en mourir La course aux amours est une culture Les destins sont écrits, il ne sert à rien de courir Mais il s'entête à ne rien savoir  Condamné à reproduire les mêmes erreurs sans soupir  C'est lorsqu'il rechape à ses souffrances qu'il trouve la gloire L'évidence est frappante  Trouve t- il plaisir à survivre plus qu'à vivre ?  Vérités déroutantes;  Mais personne ne se pose des questions lorsque d'amour on est ivre 

"Pour qu'un cœur continue de battre la mesure des défis, il lui faut pomper dans l'échec la sève de sa survivance "  L’Équation Africaine [ Yasmina Khadra ] Je tire ma révérence Fait face à ma déchéance. Dire stop ou juste ralentir la cadence . Il est temps, pour moi je pense ... Il faut savoir et voir Quand l'horloge sonne le quart Comme des murmures d'autre part Criant la fin de ton heure de gloire Le cœur atteint ou alors simplement las . La vie se joue de nous sans interface Comme la rengaine d'une vielle porte qui grince Les écots du passé, laissent de glace Vivre ou survivre, on s'adapte aux clichés Quel est le mode de fonctionnement pour avancer ? Oh Azraël vient nous emporter ! Quelle belle preuve de lâcheté ! J'ai trop de fois présumé de tout Il faut apprendre à tomber pour tenir debout À dire "je vous l'avoue ! " Je ne suis qu'humain après tout ! ! !

Le temps passe et fuit J'ignore comment le dire L'oiseau s'envole du nid Il est l'heure de partir Mais avant que vienne celle des regrets Je tiens à t'offrir ces quelques lignes Toi qui pour moi, as tout sacrifié Pour que ma vie soit digne Dans mon malheur j'ai toujours vu ma chance Car tu étais là Jamais je n'ai craint les mauvaises circonstances Et chaque jour j'avance droit Tant de fois tu m'as dit "T'inquiète pas ma fille" Tu tiens à me protéger je le sais C'est pour remplir ma vie de bonheur que chaque jour tu plies Aujourd'hui c'est à mon tour de tout donner Ne t'inquiète pas Vava Jamais tes paroles n'ont été lourdes pour moi Tu as porté tes fardeaux à bout de bras Tu as fait de ma vie d'ici-bas un nirvana Ce sans jamais dire le moindre "fi" Je te ressemble on me dit Sache que c'est là toute ma fierté Tout ce qui t'empêche d'avancer je le briserai N’ai crainte ...

J'ai souvent eu tort Toucher à ton âme et plus encore Porter atteinte aux fondements de ton être Souvent contenté par le paraître Sans prendre la peine de t'expliquer pourquoi ? Fini le temps des excuses il est temps que tu vois Rongé par la culpabilité, les regrets et la peur Peur de te voir partir vers un ailleurs Ne sachant pas comment nourrir l'amour J'ai nourri la haine pour faire plus court  "Je ne te hais pas" me diras-tu peut-être Pourtant, ton silence en dit long mon cher Cher à mes yeux tu l'as toujours été Et de mes enfants je te voyais père Par malheur je n'ai jamais su comment on fait Dire je t'aime . Je peux Bien que je n'aie pas toujours vu ce que tu veux Mais une chose certaine Je connais ton cœur comme personne Les cicatrices que j'ai laissées dépassent de loin celles de la vie Je suis gravé sur ta peau Aussi assurément que tu es maître de ma vie Consciente de ce que tu vaux Ton cœur d'une généro...

La vie qui s'acharne Qui nous promène au gré de ses envies Tant de fois égaré là-bas ou par ici Perpétuellement sous les vacarmes Coincé dans les décombres du passé Sans plus aucune force On ne peut avancer Car tailladé dans l'écorce On ne peut dire mot Car cela serait une faiblesse Qui peut encore déterminer ce que l'on vaut ? Inévitablement nos barrières se dressent Distingué entre le bien et le mal Est-ce encore possible ? On force le coeur à rester brave tant bien que mal Mais trop généreux il devient cible S'il prend les armes Il est, jalouser, mépriser Sans arrêt soumit aux règles de la société Il est vain de verser des larmes Haine ou amour ? Choisie ce qui t'assurera une survie ici-bas Et qui te mènera aux flammes de l'enfer à grands pas Le superficiel est la clé Les apparences sont récompensées Tant-dit qu'un coeur de valeur n'a plus ça place Il est mis sur la balance de feu et de glace !

Un soir, un vieil homme parlait à son fils du combat qui se livre à l'intérieur de chacun de nous. « Il y a deux loups en chacun de nous. Le loup du Mal : c’est la colère, l'envie, la jalousie, l'avidité, l'arrogance, l'apitoiement, le Ressentiment, l'infériorité, le mensonge, l'orgueil, la supériorité et l'ego. Le loup du Bien : C'est la joie, la paix, l'amour, l'espérance, la sérénité, L’humilité, la bonté, la bienveillance, l'empathie, la générosité, la vérité la compassion. Après y avoir réfléchi pendant un instant, le fils demande: Père, quel loup gagne ? Le père lui répond simplement: Celui que tu nourris. » L'âme tourmentée Des éclats de rire mensonger Le coeur toujours authentique bien que briser Sans jamais rien montrer Tu penses me connaitre alors qu'il n'en est rien ! Les quelques mots que je t'ai accordés ne sont que le reflet du voile posé sur mon histoire, ...

I want to see some scars here and there, to make up your perfect beauty Parfait ! Un petit air de mélancolie Douce mélodie jouée par le vent La caresse d'une douce pluie Le gris domine en dehors comme aux dedans Rien ne s'y prête Pourtant, je danserai volontiers une petite valse Le coeur n'est pas à la fête Brisons la glace Rien n'est parfait Mais, quelle beauté ! ! ! Que ferais-je d'un monde ensoleillé ? Il finira par s'envoler Je veux voir des cicatrices ici et là; Comme la lune, ta beauté n'en sera que plus époustouflante Non ! ne les voiles pas Aussi imparfait à l'intérieur qu'à l'extérieur N'aie crainte je n'en serais que plus attaché Révèle tes doutes et tes peurs Et c'est davantage que je t'aimerai Brandis tes blessures de guerre Comme si ta vie en dépendait encore Je n'en serais que plus fière Hurle à raison ou à tort Je t'entendrai Peu importe tes erreurs Je te promets de tout effac...

Aimer c'est offrir s a liberté à l'être tant aimer  Va !!! Tu as exigé ta liberté  Je te l'offre sans regret Le coeur serein, la conscience en paix Je t'ai tout dédié Du respect dans chacune mes caresses Ainsi qu'amour et tendresse Alors, va ! Si tel est ton choix Je ne te retiens pas Si nos destins sont liés, tu me reviendras Ne cherche pas d'explication complexe Je ne te demanderai aucune promesse Pour un instant, je chercherai sans doute à comprendre Mais, sache le je ne passerai pas ma vie à t'attendre Si c'est pour moi que tu es fait Nos chemins finiront par se croiser J'irai vers ma destinée Toi tu savoureras sans doute ta liberté retrouvée

Une soirée un peu trop arrosée Deux amis dans l'intimité Des liens qui se créent Résultat un enfant qui n'a pas été désirée Les mois passent Une décision à laquelle il faut faire face Le coeur ne peut rester de glace L'enfant vient au monde mais on efface déjà sa trace Seul, elle ne peut assumer ! Sa vie, elle doit mener L'enfant abandonné Aux portes de l'orphelinat il se demande déjà "pourquoi n'aie-je pas mérité d'être aimé ? " Ne lui dites pas que sa vie est un délit Qu'il n'est que l'histoire d'une nuit Car considéré comme l'erreur d'une vie C'est pour cela qu'il passe ses nuits à se demander pourquoi ont-ils pas voulu de lui ?